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Garabed (alias Garig) BASMADJIAN

 
• Poète, esthète français d'origine arménienne, né le 20 décembre 1947 à Jérusalem

• S'installe en France en 1972 après des études supérieures faites à Erevan de1966 à 1970.

• Collectionneur d'oeuvres d'art de renommée mondiale et spécialiste réputé de l'iconographie russe et arménienne.

• Enlevé lors d'un séjour à Moscou le 29 juillet 1989, il disparaît sans que l'on puisse retrouver sa trace. Après plusieurs mois d'investigation, les enquêteurs de la police soviétique ayant en charge ce dossier laissent entendre qu'il s'agit d'une affaire mafieuse aux ramifications internationales.

• Cependant, en 1993, Alexandre BUDILOV, un opposant ukrainien enlevé en pleine rue de Moscou en 1991, réussit à faire passer à l'Ambassade des Etats Unis à Moscou une lettre de l'hôpital- prison psychiatrique de Sychovka où il est interné. Dans cette lettre, il affirme, entre autres, avoir rencontré
Garig BASMADJIAN à la prison de Boutyrki et que celui-ci aurait été, comme lui, arrêté par un service du KGB. Dans son témoignage, précis et circonstancié, il raconte que Garig BASMADJIAN se trouvait le
11 août 1991 dans la cellule n°20 de la prison de Boutyrki et qu’il lui aurait demandé d’alerter l’Ambassade de France sur son sort.

Garig BASMADJIAN se rendait fréquemment en URSS pour acheter des oeuvres d’artistes ou organiser des expositions.

En juillet et en août 1988, il expose des oeuvres de sa collection personnelle à la Galerie Tretiakov de Moscou et au Musée de l'Ermitage de Léningrad.

Après le terrible tremblement de terre qui a secoué l’Arménie en décembre 1988, il réalise des ventes aux enchères au profit des enfants de ce pays, dans le cadre de l’opération « AVEC AZNAVOUR POUR L’ARMÉNIE ». Dans la foulée, il est invité en URSS par le ministère de la culture soviétique, afin de mettre en place un partenariat culturel et pour jeter les bases de nouvelles expositions. Dans le cadre de cette invitation, il s’envole donc pour Moscou le 20 juillet 1989 pour un séjour d’une dizaine de jours.

Le matin du 29 juillet 1989, Garig BASMADJIAN se trouvant en conversation avec des amis est demandé au téléphone par la réception de l’hôtel ROSSIA où il est descendu. On lui passe une personne (non identifiée à ce jour) qui l’appelle pour lui fixer un rendez-vous immédiat, apparemment inopiné, où, contrairement à son habitude, il se rendra seul et dont il ne reviendra pas.

Association Edouard KALIFAT de Recherches Humanitaires
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