Le 27 avril 1945, il est victime d’une blessure à la cuisse sans gravité lors de combats entre les troupes de l’Armée rouge et les Allemands qui gardent le camp où il se trouve.

Le 28 avril 1945, il est transporté par les Soviétiques jusqu’à l’Eglise de KUCHKUW (petit village situé entre NEU LÜBBENAU et LÜBBEN) où il est soigné par des infirmières russes, en attendant d’être transporté vers l’hôpital le plus proche (peut-être à LÜBBEN ou à KOTTBUS).

Le 28 avril 1945 au matin, Marcel CHAMBON, un de ses amis, prisonnier de guerre comme lui, se rend à KUCHKUW pour le voir. Lors de cette visite, il s’aperçoit qu’un autre prisonnier a pris par erreur la musette de Jean-Marie BLONDEAU qui contient son livret militaire. Il se fait remettre ce livret pensant le rendre à son ami dès son retour en France, le laissant ainsi, bien involontairement, totalement dépourvu de toute preuve officielle de son appartenance à l’armée française.

Jean-Marie BLONDEAU n’a jamais été rapatrié en France. Il a été porté disparu. Sa famille n’a jamais été informée sur son sort. Depuis le 28 avril 1945, elle est sans nouvelle de lui et cherche toujours à connaître ce qui lui est arrivé.