Le 1er juin 1943
elle s'engage, sous le nom de "Scarabée", dans
la résistance à l'occupant allemand et rejoint le
réseau de renseignements "Alliance" dirigé
par Marie-Madeleine FOURCADE.
Le 16 mars 1944, recherchée par la
Gestapo, elle est évacuée sur Londres (Angleterre).
En juillet 1944, pressée de reprendre
le combat en France occupée et désirant participer
au débarquement, elle s'engage comme ambulancière
à la 2e D.B. (2e division blindée) et prend le nom
de guerre de Micheline GARNIER.
Dans la journée du 13 août 1944,
elle disparaît sur la route d'Argentan dans l'Orne et le soir
même des témoins disent l'avoir aperçue prisonnière
des Allemands.
Marie-Louise CHARBONNEL est ensuite vue prisonnière
successivement à Strasbourg et à Ravensbrück.
Libérée par l'Armée rouge
en 1945, elle n'est pas rapatriée.Plusieurs témoins
se manifesteront ensuite pour dire l'avoir aperçue, ou avoir
entendu parler d'elle, dans les camps soviétiques de : Potma,
Norlisk, Magadan et Monino. |