Marius Chevalier
a été arrêté pour faits de résistance
le 25 février 1944 (sur son lieu de travail, à l’usine
Mammouth qui se trouvait rue Racine à Villeurbanne).
Interné jusqu’au mois d’avril
1944 au Fort de Montluc à Lyon, il est transféré
à Compiègne où il se trouve encore le 19 avril
1944.
Déporté au block 44 du camp
de Buchenwald, il y séjourne jusqu’en juin 1944, puis,
il est envoyé à Harzungen, à 6 km de Nordhausen,
de juin 44 à mars 1945. Ensuite, il est conduit à
Elrich, en mars 1945.
Aux alentours du 19 avril 1945, il se trouve
à l’usine Heinckel d’Orianenbourg, d’où
il est mis par les Allemands dans un convoi en partance vers une
destination inconnue. Puis, ce convoi ayant été libéré
par les Soviétiques quelques jours plus tard, Marius Chevalier
disparaît sans laisser de trace.
Depuis, la famille qui est sans nouvelle de
lui a appris que son nom, ou celui d’un homonyme, figurait
sur une liste de déportés rapatriables à partir
d’Odessa (Ukraine). |