En 1945, Maurice
HAMBURGER se trouve parmi les rescapés de son camp libérés
par l’Armée rouge.
De 1945 à 1956, des témoignages
d'anciens prisonniers revenus d'URSS et des documents officiels
apportent la preuve qu’il a été condamné
à 15 ans de travaux forcés sous l’accusation
saugrenue d’espionnage et qu’il travaille comme médecin
dans les infirmeries des camps successifs où il est détenu
:
1945 et 1946 : témoignages de sa présence
en Lituanie au camp de « Ust Dwinsk (embouchure de la Dvina
- lieu dit Dünamünde, ou Daugavriva) et au camp «
d'Ywiosk » dans le secteur de Riga.
1947 : il est signalé au camp d'invalides
de « Boïem ou Boïm » appartenant au groupe
pénitencier de Mariinsk (proche de Novossibirsk ).
1948-1956 : sa présence est attestée
Kazakhstan dans des camps de la région de Karaganda (groupe
pénitencier «Karlag 246- Karabas ), «Dolinka
I et Il», «Gamsbei out Komspaj», «Dubowska»).
En 1956, Maurice HAMBURGER figurait encore sur une liste de prisonniers
du camp 419/9 de
«Spassk » (village à 40km de Karaganda). Cette
liste très officielle a été publiée
par la Croix rouge allemande en 1963. Depuis cette date, il n'y
a plus eu aucune nouvelle de lui totalement fiable.
En 1961 et en 1983 sont encore parvenus deux
témoignages non confirmés depuis :
- 1961 : il aurait été vu, soignant
des tuberculeux, à des milliers de kilomètres du Kazakhstan,
dans un dispensaire d'une île de l'archipel François
Joseph (océan glacial arctique).
- 1983 : M. Jefim Moschinsky, se disant ex-colonel
du KGB, a fait parvenir une lettre de Maurice Hamburger provenant
d'un camp de l'île de Wrangel (mer de Sibérie orientale).
L'authenticité de ce témoignage et de cette lettre
n'a jamais pu être établie. |