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Paul Léon TRUY

 

• Cultivateur français né le 20 juin 1901 à Carrières (arrondissement de Cambrai).


• Fils de Aimée Elisa Catherine Bénicourt et de Jean-Baptiste Henri Eloi.


• Marié à Marie Louise Thérèse Gamez et père de deux enfants.

Paul Truy a été mobilisé dans l'armée française le 3 septembre 1939, suite à la déclaration de guerre entre la France et l'Allemagne. Fait prisonnier, il a été interné en Allemagne dans un camp de prisonniers de guerre. Sa dernière lettre à sa famille est datée du 14 janvier 1945. Elle provient du stalag III B, 858 Kommando 8/5 à Pommerzig, (Allemagne), camp dans lequel Paul Truy a le n° de matricule n° 1757-IIIC.

Le 30 janvier 1945, il est libéré avec ses compagnons par l'armée soviétique qui le dirige vers l'arrière quelques jours plus tard.

Le 8 février 1945, le convoi dans lequel il se trouve est mitraillé par des avions allemands, à la sortie du village de Kustochow, sur la route nationale allant de Berlin à Breslau. Blessé, ainsi que deux autres de ses camarades, Paul Truy est pris en charge sur place par des infirmières soviétiques qui accompagnaient le convoi.

En 1947, trois compagnons de captivité de Paul Truy ont témoigné à propos de cet incident. Deux d'entre eux ont affirmé qu'il avait été très légèrement blessé à un genou, le troisième indiquant que sa blessure ne lui avait pas permis de se remettre debout et de reprendre la marche.

Les trois témoins ont certifié qu'ils avaient été fermement empêchés par les soldats russes de le prendre en charge, de le soigner sur place et même de l'emporter sur une civière, ces mêmes soldats leurs ayant fait comprendre dans le même temps qu'ils allaient s'occuper de lui faire donner des soins, ce que l'un de ces témoins s'est vu confirmé par les infirmières russes qui se trouvaient avec eux.

A son retour de captivité, à bord de ce qui fût le dernier train de rapatriement en provenance de la zone russe arrivé à Cambrai, un des anciens employés de Paul Truy a assuré l'avoir aperçu dans une gare et il a annoncé à l'un de ses amis venus aux nouvelles qu'il serait certainement dans le train suivant.

Paul Truy n'est jamais revenu et son épouse l'a attendu toute sa vie. Aujourd'hui, son fils et sa fille gardent l'espoir de découvrir ce qui lui est arrivé.

Association Edouard KALIFAT de Recherches Humanitaires
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